Bienvenue dans le quotidien d’Ivan Pralin. Ivan se
lève tous les matins à 07h00, avale en vitesse un
bol de corn flakes pendant que son radio-réveil lui
délivre les dernières nouvelles sur les grèves qui
secouent le pays, enfile son costume mal ajusté de
manager en mal de reconnaissance tout en songeant
que ce monde manque cruellement d’humanité,
arrive au travail tiraillé entre ses convictions pétries
d’humanisme et son envie de prouver à son patron
de papa qui l’a placé là ce dont il est capable.
Écrite par Benjamin Brenière, mise en scène par Julie
Cavanna, cette pièce est un petit bijou d’humour,
située quelque part entre The Office et Un jour
sans fin. Deux références qui viennent s’ajouter au
canevas de la nouvelle de Dostoïevski, très librement
transposée pour mieux coller aux vicissitudes de
notre chère modernité. Le personnage d’Yvan est un
de ces losers magnifiques auxquels on s’attache tout
en prenant un malin plaisir à suivre ses déboires, qui
s’enchaînent à un rythme effréné jusqu’à le pousser à
s’inviter au mariage d’un de ses employés.
La suite est une sale histoire.
De : Benjamin Brenière
Salement inspiré de la nouvelle de Dostoïevski
Mise en scène : Julie Cavanna
Assistée de : Joy Belmont
Avec : Benjamin Brenière, Éric Herson-Macarel ou son alternant,
Leilani Lemmet et Matyas Simon
Scénographie : Caroline Mexme
Costumes : Coline Ploquin
Lumières : Moïse Hill
Musiques : Raphaël Sanchez